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Jutta Puchhammer-Sédillot

C’est à Vienne, sa ville natale, que Jutta Puchhammer-Sédillot obtient un diplôme avec excellence de la Wiener Hochschule  für Musik und darstellende Kunst– maintenant appelée Universität für Musik Wien - dans la classe de Siegfried Führlinger. Elle mène ensuite ses études auprès de Heidi Castleman à la Eastman School of music aux États-Unis. En 1987, elle s’installe à Montréal, et dès 1990 enseigne l’alto et la musique de chambre à l’Université de Montréal. Elle est également alto solo à l’orchestre symphonique de Laval, et poursuit une carrière active en tant que soliste, chambriste et maître professeure dans divers festivals internationaux. Jutta s’est toujours intéressée au répertoire d’alto du début du XXe siècle et est réputée pour ses découvertes de pièces rarement jouées et programmées. Elle voyage à travers le monde pour partager ses découvertes avec un public averti dans des congrès internationaux d’alto. Cet enregistrement des Pièces de concours conclue six années de recherche et s’inscrit dans la même lignée que ses deux disques solo de musique allemande « Alto Romantic Fantasies » (Eclectra ECCD-2060 (2001) et « German Romantic Works » (Fidelio FACD018 (2006).

www.juttapuchhammer.com

 

 

 

élise DEsjardins

La pianiste canadienne élise Desjardins s’est rapidement forgée une solide réputation comme pianiste accompagnatrice et chambriste. Ici et à l’étranger.  Son association avec Jutta Puchhammer depuis plus de veingt ans l’a menée en tournées en Europe, aux Etats-Unis et au Canada. L’enregistrement de deux disques compacts « Alto Romantic Fantasies » and « German Romantic Works » demontrant leur intérêt commun pour  la recherche de repertoire inexploré composé pour l’alto et leur ont valu les éloges de la critique des magazines Fanfares, Strad et Scena Musiacle. Elise Desjardins est professeur accompagnateur au Conservatoire de Musique de Montréal. Elle détient un Premier prix de piano et de musique de chambre du Conservatoire de Musique du Québec ainsi qu’un Master in Music de l’Université d’Indiana.

 

 

 

 

 

 

Henri Büsser

Henri Büsser (1872-1973) né à Toulouse, d’une mère française et d’un père allemand. Il a étudié l’orgue et la composition au Conservatoire de Paris avec Gabriel Fauré et Ernest Guirand. Très tôt dans sa carrière, son talent est reconnu par des compositeurs de renommée comme Charles Gounod, Claude Debussy et Jules Massenet, avec qui il noue des amitiés à vie. En 1893, il remporte le Prix de Rome en composition et débute, dès 1905, une prolifique carrière comme chef d’orchestre à l’Opéra de Paris. En 1921, il commence à enseigner la composition au Conservatoire de Paris où il devient   professeur titulaire pour la composition, en 1931. Il est honoré en 1938, devenant membre de L’Académie Française, et il reçoit la distinction de Grand Officier de la Légion d’honneur vers la fin de sa vie.

 

Il s’est fait reconnaitre pour la composition de plusieurs opéras, dont Daphnis et Chloé (1897), Les noces corinthiennes (1922) et Colomba (1921) qui figurent parmi ses plus connus, et également pour ses orchestrations de la Petite Suite  et du Printemps de Claude Debussy. Il a été également le premier chef d’orchestre à avoir réalisé un enregistrement électronique HMV d’une opéra, notamment Faust de Gounod. Son style de composition est décrit comme sophistiqué, reconnu pour son orchestration tout en finesse, avec une certaine influence du style impressioniste, toutefois il demeure en tout temps fidèle aux traditions post-romantiques du 19ème siècle.

 

Büsser a écrit 3 pièces de concours toutes attrayantes et fort appréciées: La pièce de cet enregistrement, Appassionato  en do dièse mineur op 34, a servi aux concours  de 1910, 1915 et 1923; suit Catalane sur des airs populaires op 87 (pour alto et orchestre ou piano) pour le concours de 1926 et  Rhapsodie Armenienne, op 81 pour le concours de 1930.

 

Philippe Gaubert

Philippe Gaubert (1879-1941), est né à Cahors dans un milieu modeste, son père est cordonnier et clarinettiste amateur. Après avoir commencé des études de violon, il s’inscrit dans  la classe de flûte de Paul Taffanel au Conservatoire de Paris et se joint à la classe  de composition. Peu après la Première Guerre mondiale, il est nommé professeur de flûte au Conservatoire et chef titulaire à l’Opéra de Paris (1920) Il est très estimé pour les premières auditions qu’il donne d’œuvres contemporaines. Ses compositions comprennent de nombreuses œuvres pour flûte et piano, mais aussi des pages pour orchestre, des opéras et des ballets.

 

Ballade pour alto et piano: pièce de concours de1938, dédiée à Maurice Vieux.(Schott ED22235)


Paul Rougnon

Paul Rougnon (1846-1934): Né à Poitiers ; prend des cours de piano, contrepoint et composition à partir de 1862 ; son professeur le plus connu est César Franck. En 1873, il est nommé professeur au Conservatoire de Paris. À partir de 1896, année où Théodore Dubois prend la direction du Conservatoire, il écrit plusieurs pièces de concours, notam- ment trois pour alto – une quatrième, Fantaisie Caprice (1922), n’est pas sélectionnée pour le concours –, d’autres pour piano, flûte et trompette.

 

Concertino romantique op. 138 : pièce de concours en 1897, dédié à Théophile Laforge.

 

Hans Sitt

Hans Sitt (1850-1922) Né à Prague d’un père qui était un célèbre luthier. Son talent exceptionnel pour le violon et la composition est reconnu de bonne heure, et il est envoyé au Conservatoire de la ville. Dès dix-sept ans, il devient premier violon solo à l’Opéra de Wrocław. En 1883, il est nommé professeur de violon au Conservatoire de Leipzig. Auteur d’un grand nombre de concertos pour violon et de pièces de toute difficulté pour l’apprentissage du violon et de l’alto, il gagnera une réputation de pédagogue émérite dans le monde entier.

 

Léon Honnoré

Compositeur dont on ne sait presque rien. Morceau de concert op. 23 : écrit en 1890 ; dédié à Théophile Laforge. Ce morceau a dû avoir un grand succès car il a été choisi trois fois comme pièce de concours : en 1904, 1911 et 1922.

 

Leon Firket

Leon Firket (1839-1893): Né à Liège, en Belgique. Il fait d’abord l’apprentissage du violon au conservatoire de sa ville natale, obtient un premier prix dans la classe d’Adrien Frère, puis, au Conservatoire de Bruxelles, dans la classe d’Hubert Léonard, dont il devient répétiteur en 1865. En 1877 lui est confiée la première classe d’alto en Europe, qu’il dirige jusqu’à sa mort. Dès 1873, il écrit la première Méthode pratique pour alto (publiée chez Schott à l’époque). Et parallèlement à son métier d’enseignant, il fait une carrière d’alto solo au Théâtre de la Monnaie.

 

Concertino en ré mineur pour alto et piano (1878) Il s’agit de la toute première pièce de concours qui fut donnée au premier concours d’alto en 1896. Elle sera reprise pour le concours de 1903. Émaillée des principales difficultés techniques qu’un virtuose doit maîtriser, elle en vint à faire partie, avec le Concertino de Hans Sitt, du répertoire que devait jouer tout élève de la classe de Théophile Laforge, au Conservatoire de Paris. Elle est en trois mouvements, Allegro moderato, Larghetto, Allegro moderato, et il semble que les élèves avaient le choix au concours entre jouer le premier mouvement ou le mouvement lent et le finale.

 

Eugène Cools

Eugène Cools (1877–1936) est  né à Paris. Il  reçoit sa formation musicale au Conservatoire. Il enseigne ensuite le contrepoint, l’analyse et l’harmonie. Il n’a laissé que peu d’œuvres, principalement quelques pièces de concours pour divers instruments et quelques arrangements et transcriptions. À la fin de sa vie, il prend la direction des éditions Max Eschig où sont publiées la plupart de ses œuvres.


Poème op. 74 : pièce de concours de 1909 et de  1918, est dédiée à Théophile Laforge. La version originale est pour alto et orchestre, si l’on en croit la page titre de l’éditeur. On ignore si une version orchestrale a été publiée et si c’est le cas, à quel moment. La version pour alto et piano  a été composé en  1909.

 

Georges Enescu

Georges Enescu (1881-1955) connu en France sous Georges Enesco, fils d’un paysan moldavien, est probablement le compositeur roumain le plus reconnu à ce jour. Il débute le violon à l’âge de quatre ans auprès d’un virtuose tzigane. Il est ensuite admis à sept  ans comme enfant prodige à l’Académie de Vienne, étudiant le violon avec Joseph Hellmesberger et la composition avec Robert Fuchs. Après sa  graduation à l’âge exceptionnel de treize ans, il poursuit ses études à Paris en 1895 avec le violoniste Martin Pierre Marsick, les compositieurs Jules Massenet et Gabriel Fauré et travaille le contrepoint avec André Gedalge. Il poursuit ainsi une carrière prolifique de virtuose du violon mais devient également un professeur de grand renom au conservatoire de Paris, produisant des élèves hautement renommés comme Yehudi Menuhin, Ivry Gitlis, Arthur Grumiaux, Serge Blancou et Ida Haendel. Sa carrière de chef d’orchestre l’amène aussi aux Etats-Unis, dirigeant entre autres le New York Philharmonie et l’orchestre Symphonique de Philadelphie.

 

Il est surtout connu pour ses compositions d’oeuvres de musique de chambre où la combinaison d’instruments et le nombre d’instrumentistes sont grandement variés ainsi que pour quelques oeuvres orchestrales comme ses Rhapsodies roumaines et son opéra Oedipe, toutes teintées du folklore roumain.

 

Son Concertstück  pour alto et piano composé en 1906 était probablement la pièce de concours la plus populaire. Utilisée pour les concours en 1908, 1913, 1920 et 1927, elle est  la seule qui  a trouvé sa place dans le répertoire standard de l’alto.

 

Stan Golestan

Stan Golestan (1875–1956) né à Vaslui, en Roumanie ,fait des études de composition à Paris où il a  reçoit l’enseignement de Vincent d’Indy, d’Albert Roussel et de Paul Dukas. En 1905, il remporte le prix de composition Georges Enesco. Sa musique porte la marque du folklore roumain et qui est encore aujourd’hui  très prisée dans les régions de langue roumaine.

 

Arioso et Allegro de concert : pièce du concours de1933 et de 1939, dédiée à Maurice Vieux.

 

Georges Hüe

Georges Hüe (1859-1948) est né à Versailles dans une famille d’architectes de renom. Il a étudié à Paris avec Charles Gounod et César Franck. En 1879, il gagne le premier Prix  au Prix de Rome avec sa cantate Médée. Il fut  apprécié pour ses oeuvres chorales et ses pièces pour flûte contrairement à ses opéras qui remportèrent peu de reconnaissance. Même si on lui reprochait un style qui n’évoluait  pas, ses collègues Claude Debussy  et Gabriel Fauré reconnaissaient la force de sa composition et  lui portaient  une grande admiration.

 

Thème Varié fut composé en 1907 et utilisé comme pièce de concours en 1919 et 1924.

 

Paul Rougnon

Paul Rougnon (1846-1934) Né à Poitiers ; prend des cours de piano, contrepoint et composition à partir de 1862 ; son professeur le plus connu est César Franck. En 1873, il est nommé professeur au Conservatoire de Paris. À partir de 1896, année où Théodore Dubois prend la direction du Conservatoire, il écrit plusieurs pièces de concours, notam- ment trois pour alto – une quatrième, Fantaisie Caprice (1922), n’est pas sélectionnée pour le concours –, d’autres pour piano, flûte et trompette.

 

Fantaisie de concert : pièce de concours en 1902.

 

Hélène Fleury-Roy

Hélène Fleury-Roy (1876-1957) a étudié la composition  au Conservatoire de Paris avec Henri Dallier, Marie Widor et André Gedalge. Compositrice française, elle fut non seulement la première femme jamais admise au prestigieux concours Prix de Rome, mais elle gagna le Prix  de composition musicale en 1904.

 

En 1928, elle déménagea à Toulouse où elle devint professeure au Conservatoire. Elle y enseigna le piano, l’harmonie et la composition à des étudiants tel que Louis Auriacombe, futur chef d’orchestre de renom, Pierre Doukan, violoniste et au jeune compositeur  Charles Chaynes, jusqu’en 1945. Fleury composa surtourt pour le piano, mais  nous a légué quelques oeuvres  pour voix, des pièces pour violon et violoncelles, aisni cette Fantaisie pour alto (ou violon) op 18, composée et utilisée comme piece de concours en 1906 et didicacée à Théophile Laforge.

 

Concertstück op. 19  a été composé et utilisé comme pièce de concours en 1912 et a été repris en 1921.

 

H. Arends

H. Arends (1855-1924) Compositeur russe né à Moscou. Il fait l’apprentissage du violon et de la composition au Conservatoire de la ville, devient d’abord violoniste, puis altiste, puis chef d’orchestre au Théâtre du Bolchoï. On lui doit notamment une Ballade pour alto et piano op. 4, mais c’est surtout par ses transcriptions d’œuvres de Tchaïkovski qu’il s’est fait un nom.

 

Page romantique d’une rare virtuosité, le Concertino pour alto et orchestre (ou piano) op. 7 est probablement le plus difficile de tous les morceaux de concours, et c’est sans doute la raison pour laquelle il fut souvent donné à l’épreuve du Conservatoire de Paris – en 1898, 1901, 1907, 1919, et 1926. Intervalles de dixième, traits en octaves, arpèges sur quatre cordes, passages en staccato, traits virtuoses, mélodie en doubles cordes, cadences ardues – tout peut être travaillé dans ce morceau.

 

Pour des raison d’authenticité, nous avons décidé de garder l’introduction du piano à la cadence de l’alto au début, s’étendant sur 81  mesures dans son entité, également pour respecter l’aspect de  symétrie et le côté documentaire de cet enregistrement.

 

Henri Marteau

Henri Marteau (1874-1934) Né à Reims, enfant prodige, devient plus tard un célèbre violoniste. Ami de Max Reger, il compose, enseigne le violon tout d’abord au Conservatoire de Genève, plus tard à l’Académie de musique de Ber- lin où il prend la succession de Joseph Joachim. Aujourd’hui encore a lieu tous les trois ans, dans sa maison de Lichtenberg, en Bavière, le Concours international de violon Henri-Marteau.

 

Chaconne en ut majeur op. 8 : pièce de concours en 1905, dédiée à Théophile Laforge.

 

Réné Jullien

René Jullien (1878-1970) est un compositeur plutôt mystérieux. Très peu de détails sont connus sur sa vie.  Il a été marié à Madeleine Gretillat. Sa fille Renée Marguerite  Ernestine Jullien (1903-1999) a été une peintre française connue ayant gagnée le Prix de Rome en peinture, a été mariée à l’architecte Jean Paul Hellet-Ferret et mère de leur fille Claude.

 

Charles-Édouard Lefebvre

Charles-Édouard Lefebvre (1843-1917) Fils d’un peintre parisien, étudie la composition avec Charles Gounod et Ambroise Thomas. En 1895, on lui confie la classe de musique de chambre du Conservatoire de Paris. Caprice op. 106 bis : écrit en 1898 pour violon ; première édition pour alto en 1900 ; pièce de Concours en 1900 et 1914 ; dédié à Guillaume Rémy, virtuose belge du violon et professeur au Conservatoire.

 

Par son style, ce caprice révèle qu’il a été écrit à l’origine pour violon. Une certaine légèreté, dont l’alto est par nature plutôt dépourvu, représente la principale difficulté de l’interprétation. Arpèges rapides, staccatos en poussé, passages chromatiques véloces et autres défis violonistiques demandent ici à être maîtrisés. Une belle alternative aux pièces brillantes de Kreisler.

 

Paul Rougnon

Paul Rougnon (1846-1934) Né à Poitiers ; prend des cours de piano, contrepoint et composition à partir de 1862 ; son professeur le plus connu est César Franck. En 1873, il est nommé professeur au Conservatoire de Paris. À partir de 1896, année où Théodore Dubois prend la direction du Conservatoire, il écrit plusieurs pièces de concours, notam- ment trois pour alto – une quatrième, Fantaisie Caprice (1922), n’est pas sélectionnée pour le concours –, d’autres pour piano, flûte et trompette.

 

Allegro appassionato : pièce de concours en 1916. Cette pièce est parfaitement adaptée à l’alto et se prête à un jeu passionné.

 

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